Gaston VII de Béarn (1225-1290)
A la mort de Guillaume II de Béarn en 1229 , devient Vicomte de Béarn et d'Oloron. Il devient aussi Seigneur de Moncade et de Castelviel sous le nom de Gaston VII de Moncade.
Il meurt dans le château vicomtal de Sauveterre de Béarn le 26 avril 1290
Il passe pour avoir été bon et fidèle aux Béarnais et redoutable pour ses ennemis.
Gaston III de Foix Béarn dit Gaston FEBUS (Phébus ou Phœbus)
Né le 30 avril 1331 à Orthez et mort le 1 août 1391 à l’Hôpital d’Orion (près de Sauveterre de Béarn).
Seigneur féodal (Comte de Foix, vicomte de Béarn, viguier d’Andorre, ...), écrivain de langue française et béarnaise, on lui doit « Le livre de la chasse » célèbre manuscrit illustré sur la vénerie, de nombreuses poésies et un recueil de prières « Le livre des Oraisons ». Egalement amateur de musique et compositeur, on lui attribue la paternité du chant Pyrénéen « Se Canto »
Léon BERARD (1876-1960)
Né le 6 janvier 1876 à Sauveterre-de-Béarn et mort le 24 février 1960 à Paris
Avocat et homme politique français : Maire de Sauveterre en 1904, Conseiller Général en 1907, Président du Conseil Général en 1934 succédant à Louis Barthou assassiné à Marseille, Député de 1910 à 1927, Sénateur de 1927 à 1940. Il fut de nombreuses fois Ministre de la IIIème république, en particulier Ministre de l’instruction, il est fermement opposé à l’Espéranto qu’il considère comme un concurrent de la langue française, alors langue diplomatique. Elu à l’Académie Française en 1934, il termine sa carrière politique en occupant le poste d’ambassadeur auprès du Vatican de novembre 1940 à août 1944.
Après la guerre, Il se consacre à l’Académie française, au barreau et aux lettres. Il publie régulièrement dans la Revue des deux Mondes.
Pierre Henri TEITGEN (1908-1997) alias "Tristan" - "Quintus"
Né le 29 mai 1908 à Rennes en Ille-et-Vilaine, décédé le 6 avril 1997 à Paris, il est inhumé à Sauveterre-de-Béarn (64)
Son père était bâtonnier et vice-président de l'Assemblée nationale. Après des études de droit à la faculté de Nancy, il est, en 1935, le plus jeune agrégé de Droit français.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en juin 1940 et s'évade le 8 août. Professeur à la faculté de Droit de Montpellier, il exalte dans ses cours les principes démocratiques et prend position contre les lois raciales.
Considérant la lutte armée comme primordiale, il participe à la création de groupes francs, à Toulouse, Montpellier, Nîmes et Marseille. En 1941, il est arrêté et interrogé par la police de Vichy pendant sept heures de suite puis libéré.
Membre du comité directeur de "Combat", menacé à nouveau d'arrestation, il quitte Montpellier en juin 1942 et entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Tristan.
A partir de juillet 1942, il participe au Comité général d'Études, chargé d'élaborer les projets législatifs pour la libération, dont il devient secrétaire général sous le nom de Quintus.
En 1943, il est nommé commissaire général provisoire à l'Information dans la clandestinité.
Arrêté le 6 juin 1944, il est conduit à Fresnes le soir même. Pendant 15 jours il subit l'interrogatoire de la Gestapo ; il est pieds et poings liés pendant 35 jours. Malgré les sévices endurés, il réussit à garder secrète sa véritable identité.
Fin juillet, il est déporté à Compiègne et est dirigé sur un convoi partant pour l'Allemagne. Il s'évade en perforant le toit de son compartiment et rejoint les Forces françaises de l'intérieur (FFI), participant avec elles aux opérations de nettoyage dans les environs de Montdidier.
En septembre 1944, il est nommé ministre de l'Information et, en 1945, il est élu député du Mouvement républicain populaire (MRP) d'Ille-et-Vilaine ; il le restera jusqu'en 1958.
Ministre de la Justice en 1945 et 1946 puis vice-président du Conseil et ministre des Forces armées en 1947-1948, Pierre-Henri Teitgen obtient le portefeuille de ministre d'État chargé de l'information (1949-1950).
De 1952 à 1956, il est président du MRP, puis, à nouveau vice-président du Conseil de 1953 à 1954.
En 1955 et 1956 il est ministre de la France d'Outre-mer et, en 1958, membre du Comité consultatif constitutionnel.
Parallèlement, Pierre-Henri Teitgen poursuit sa carrière universitaire comme professeur à la faculté de Droit de Rennes puis, à partir de 1961, à la faculté de Droit de Paris. Il est également juge à la Cour européenne des Droits de l'Homme.
- Grand Officier de la Légion d'Honneur
- Compagnon de la Libération - décret du 27 août 1944
- Grand Croix de l'Ordre National du Mérite
- Croix de Guerre 1939-45 (2 citations)
- Médaille de la Résistance avec rosette
- Médaille des Évadés
Publications :
- Les Cours de justice, Éditions du Mail, Paris 1946
- L'application du Droit communautaire par les juridictions françaises. C. Denis, Bruxelles 1965
- Cours de droit administratif européen, les Cours de droit, Paris 1970
- Cours de droit constitutionnel communautaire. Structure et fonctionnement des communautés européennes, les Cours de droit, Paris 1971
- Cours de droit institutionnel communautaire. Structure et fonctionnement des communautés européennes, les Cours de droit, Paris 1977
- Origines, objectifs et nature des communautés européennes, Bureau d'information des Communautés européennes, Paris 1978
- Faites entrer le témoin suivant. 1940-1958. De la Résistance à la Ve République, Ouest-France, Rennes 1988
Maires de la commune :
- DUBARBIER Adolphe (1850-1851)
- DE CASAMAJOR Marc (1851-1851)
- BONNECAZE Prosper (1851-1871)
- DE SALETTE Édouard (1871-1875)
- BONNECAZE Prosper (1875-1878)
- BARBASTE Auguste (1878-1884)
- CABANNES Isidore (1884-1888)
- MINVIELLE Prosper (1888-1896)
- CABANNES Isidore (1896-1902)
- MAJOURAU Victor (1902-1904)
- BERARD Léon (1904-1908)
- DAUBIAN-DELISLE Henri (1908-1908)
- MINVIELLE Prosper (1908-1944)
- RACHOU Henri (1944-1965)
- RECAPET Jean (1965-1995)
- LABOUR Jean (1995-aujourd'hui)